Dans le but d’héberger prochainement un serveur mail Zimbra, j’ai opté pour un serveur dédié chez ovh (super plan mini reloaded) avec Proxmox VE en guise d’hyperviseur de vm. Je vais donc tenter de résumer chaque étape, partant de l’achat du serveur jusqu’à la création d’une vm.

1) Mise en place du serveur dédié avec Proxmox:

Après avoir commandé puis payé le serveur, il s’est écoulé a peu près 4h avant que je reçoive le mail m’indiquant que tout était en place, log, lien, toussa toussa. Pour un début, plutôt content.

Viens ensuite de la première connection au serveur. Changement de mot de passe root bien sur en premier lieu. Puis une petite installation de quelques paquets supplémentaires:
root@mysrv ~# aptitude install zsh screen axel vim-full apt-show-versions most htop

1.1 Cluster?

Dans l’optique d’une future location supplémentaire d’un autre serveur dédié, je vais faire de ce premier serveur un membre du cluster en tant que maitre.

État du cluster:
root@mysrv ~# pveca -l
Créer un nouveau cluster avec la machine locale en maitre:
root@mysrv ~# pveca -c
root@mysrv ~# pveca -l

Si j’avais voulu ajouter la machine a un cluster existant:
root@mysrv ~# pveca -a -h ADRESSE_IP_MAITRE
But du cluster? Migrer des vm locales à froid. Pour migrer les vm à chaud, il faut les stocker sur un volume distant (disque ISCSI), je ne sais pas encore si ça peut fonctionner avec un volume NFS.

1.2 Image iso:

Il va me falloir quelques images iso pour installer mes futures vm, donc je lance en vrac quelques téléchargements (debian, ubuntu, …) et là ça me plait encore un peu plus :p Entre 10000 et 11000KB/S, pas mal pas mal \o/ (pour infos … lol). Il faut stocker les images iso dans /var/lib/vz/template/iso pour qu’elles soient visibles depuis la web gui.

2) Création de machine virtuelle:

2.0 Pré-requis:

Le serveur dédié ne possède qu’une ip publique, cependant, avec OVH on a le droit à 3 IP Failover qui pourront nous servir pour accéder directement aux vms depuis l’extérieur. Commencer par aller sur le manager d’ovh: https://www.ovh.com/managerv3/.

Création d’une IP FailOver:

Sélectionner le bon serveur dédié dans le menu déroulant en haut. Puis aller sur Services > IP FailOver > Ajouter une Fail-Over. Il faudra ensuite choisir un réseau parmis ceux proposés (celui qui vous plaît ^^) puis l’ip sur ce réseau.

Attribuer l’ip FailOver à une adresse MAC virtuelle:

Aller sur Services > Mac >Virtuelle pour VPS > Attribuer une Mac Virtuelle à une adresse Ip. Choisir une adresse ip parmi les IP FailOver créées. Nommer la machine qui utilisera cette adresse Mac. Après validation, on obtient un tableau résumant les correspondances adresses MAC / adresses Ip, bien noter l’adresse mac à utiliser.

OpenVZ ou KVM?

Proxmox gère les deux, c’est toute fois mieux de savoir lequel utilisé avant la création.

D’après les quelques recherches effectuées (pas forcément fraiches), OpenVZ semble avoir de meilleures performances mais impossibilités d’exécuter autre chose que du GNU/Linux (pas forcément dérangeant). KVM a une meilleure isolation entre les VM au niveau réseau et les performances semble s’améliorer grâce au support de VIRTIO (disque et réseau). Les infos n’étant pas très fraîche, la balance a pu pencher d’un côté ou de l’autre. Je n’ai pas réussi à trouver de comparatif, donc en attendant que je fasse mon propre comparatif, je vais utiliser celui que je connais: KVM.

2.1 Création de machine virtuelle:

Il faut se rendre sur la page https://IP_SERVEUR ou https://xxxxxx.ovh.net

Options:

Si ça n’a pas déjà été fait à partir de ssh, changer le mot de passe de l’admin dans Configuration > Système > Administrateur.

Pour modifier la langue de l’interface, aller dans Configuration > Système > Options.

Création de la vm:

Aller sur Gestionnaire de VM > Machines virtuelles > Créer.

Le wiki de proxmox recommande les paramètres suivants:

Configuration:

  • Type: sélectionner « Fully virtualized (KVM) »
  • Emplacement de l’ISO: laisser « local (dir) » à moins de posséder un stockage nfs pour les images iso.
  • Média d’installation: sélectionner une image ISO téléchargée précédemment
  • Disk Storage: laisser « local (dir) » à moins de stocker les vm sur un nas ou autre
  • Espace Disque: Espace disque en GB alloué à la vm
  • Nom: donner un nom unique à la vm
  • Mémoire: spécifier la mémoire (ram) à attribuer, en MB, à la vm
  • VMID: laisser le numéro généré ou en mettre un supérieur ou égal à 10
  • Nœud du cluster: si un cluster avec plusieurs nœuds est déjà en place, sélectionner celui sur lequel sera stocké la vm.
  • Démarrer au boot: cocher pour que la vm démarre en même temps que le serveur Proxmox VE.
  • Format de l’image: raw semble avoir de meilleures performances tandis que qcow2 offre des outils intéressants (« copy on write », snapshot, …)
  • Type de disque: VIRTIO. Pour une vm windows il faudra utiliser des drivers supplémentaires lors de son installation. Sinon utiliser IDE pour window$.
  • Type d’invité (guest): type d’OS installé (windows, kernel Linux, …)
  • CPU Sockets: nombre de cpu attribué

Réseau:

  • Bridge: vmbr0
  • Carte réseau: VIRTIO (pour un système windows, il faudra utiliser ces drivers, fournis par Redhat, pour que la carte fonctionne).
  • Adresse MAC: l’adresse virtuelle créée précédemment au 2.0.

Puis cliquer sur « Create », au bout de quelques secondes, il sera indiqué « VM created ». Il suffit ensuite d’aller sur « Lister » pour obtenir l’ensemble des vm disponibles.

2.2 Lancer/configurer sa VM:

Une fois sur la liste des vm, cliquer sur la vm à lancer. On est à présent sur sa page de configuration (mémoire, cpu, ajout de matériel, …). Cliquer sur « Démarrage » pour lancer la vm puis sur « Open VNC console » une fois que ça sera apparu. Une nouvelle fenêtre s’ouvrira offrant un accès graphique à notre nouvelle vm.

La machine devrait donc démarrer sur l’image iso de votre distrib préférée. Son installation reste standart hormis pour un point: le réseau. En effet, il va falloir lui appliquer l’ip FailOver que l’on a récupéré précédemment. On se retrouve donc avec une configuration qui ressemble à ça:

  • Adresse ip: Adresse IP FailOver
  • Netmask: 255.255.255.255
  • Broadcast: Adresse IP FailOver
  • Passerelle/Gateway: IP Serveur Dédié.254 (remplacer le dernier nombre de l’adresse par 254)
  • DNS: OpenDNS ou le DNS du serveur dédié

La fin de l’installation reste classique. Une fois le système installé, il est possible de se reporter à cette doc pour le réseau.

2.3 Accès VNC à la VM:

Pour ouvrir une fenêtre vnc sur une vm à partir de Mozilla Firefox/Iceweasel Linux, j’ai du ajouter un lien vers le plugin jre:
root@mypc ~# mkdir -p ~/.mozilla/plugins
root@mypc ~# locate libnpjp2.so
root@mypc ~# ln -s /usr/lib/jvm/java-6-sun-1.6.0.24/jre/lib/i386/libnpjp2.so ~/.mozilla/plugins/

Pour chromium-browser:
root@mypc ~# cd /usr/lib/chromium/plugins
root@mypc ~# ln -s /usr/lib/jvm/java-6-sun-1.6.0.24/jre/lib/i386/libnpjp2.so

voila =)

Je vais m’arrêter là pour ce premier article sur Proxmox. Je vais tenter de mettre au propre des comparatifs OpenVZ/KVM, qcow2/raw, l’installation de zimbra sur ce proxmox, … Au plaisir =)

Liens:

http://pve.proxmox.com/wiki/Installation

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Suite à ma migration vers ff4, outre les extensions qui ne sont pas encore toutes compatibles, il y a quelques petits trucs que j’arrivais pas à retrouver non plus. Dans ce cas là, un petit tour dans le about:config et c’est reparti =)

Arriver directement sur un site en tapant son nom dans la barre d’adresse:

Avec ff 3.6.x, je tapais « twitter » dans la barre et j’arrivais directement sur fr.twitter.com par exemple, avec ff4, j’arrive sur le résultat de la recherche de google … not good.

Ne pas charger tous les onglets au démarrage:

En attendant que l’extension Bartab soit de nouveau compatible, je préfère quand même désactiver le chargement de tous mes onglets au démarrage Firefox. =)

  • Rechercher la clé: browser.sessionstore.max_concurrent_tabs
  • Modifier la valeur:
    • 0: Firefox chargera uniquement le dernier onglet qui était sélectionné sur chacune des pages. Les autres onglets se chargeront après avoir cliqué dessus.

Reconfigurer la toucher BackSpace:

Bon, je suis habitué à Alt+flèche, mais pour les quelques utilisateurs qui passent sur poste, c’est un peu déstabilisant ^^

  • Rechercher la clé: browser.backspace_action
  • Modifier la valeur:
    • 0 pour revenir à la page précédente
    • 2 (par défaut): aucun action.

Désactiver le temps d’attente lors de l’installation d’une extension/add-on:

Les 5 secondes d’attente avant l’installation d’une extension … ok c’est rien 5 secondes, mais avec une dizaine d’extensions, c’est un peu chiant. Et puis je sais ce que je veux faire donc =)

  • Rechercher la clé: security.dialog_enable_delay
  • Modifier la valeur:
    • 0: Installation directe
    • X (X ms de délais)

Pour le moment, c’est ce que j’ai trouvé de plus utile, mais bon vu la taille du about:config, il doit y en avoir encore un paquet :p

Ma collection d’add-on

Et un petit aperçu du rendu:

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Bloguer en ligne de commande, une révolution? Peut-être pas pour tous, mais ça a le mérite d’exister et d’être pratique! Comment est-ce possible? Simplement grâce un petit plugin vim créée par un français semblerait il de plus: Romain

Installation:

  1. Il faut tout d’abord vérifié le support de python dans vim:
  2. vim --version|grep python
  3. Avec Debian, il faut ensuite installer le paquet suivant:
  4. aptitude install vim-nox
  5. Récupérer une des archives présentes sur le site officiel Pour ma part, la version 1.4.3 me sort une erreur signalée dans le bug tracker. Je me suis donc rabattu sur la version 1.4.2 =). À noter qu’il n’y pas de nouvelles versions depuis 1 an, mais la version 1.4.2 fonctionne, c’est donc l’essentiel. Décompresser l’archive téléchargée dans ~/.vim.
    tar -jxvf blogit-1.4.2.tar.bz2 -C ~/.vim/
  6. Créer un fichier ~/.vim/passwords.vim et ajouter y les identifiants de connexion au blog:
    let blogit_username='Nom d'utilisateur'
    let blogit_password='My powerful password'
    let blogit_url='http://url_mon_blog/wordpress/xmlrpc.php'
  7. Une petite restriction des droits sur le fichier, histoire de … ^^
    chmod 600 ~/.vim/passwords.vim

Utilisation

  • À partir de vim, commencer par la commande « :Blogit help » pour obtenir la liste des commandes.
  • À partir de vim, lancer un petit « :Blogit ls » pour lister tous les posts de votre blog.
  • Et enfin pour créer un nouveau post « :Blogit new », pour obtenir au final:
  • Dans vim:


    Sur le blog: ce post =).

Sources

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